L’Abbé Pierre à la Fondation Carzou : un artiste pas comme les autres !

Prêtre catholique, ancien député et personnalité préférée des Français pendant de nombreuses années, l’Abbé Pierre nous a quittés en 2007 mais son souvenir est toujours vivace. Son allure frêle, son langage direct et son engagement constant pour les pauvres et les défavorisés restent gravés chez ceux qui l’ont approché. Comme ses colères légendaires devant l’égoïsme et la méchanceté. Mais ce que le public ignore c’est que l’homme d’église et de bonté était doublé d’un artiste talentueux. Dès l’enfance, et avant qu’il ne devienne l’Abbé Pierre, Henri Grouès dessine, peint, écrit et met en scène puis s’adonne à la photographie avec bonheur. Et sans surprise, ses clichés pris au Sahara en Asie ou en France traduisent son empathie envers les enfants et les démunis avec humanité et respect. Et ce sont aussi pour la plupart des œuvres d’art.
En levant le voile sur cet aspect de sa personnalité, la Fondation Abbé Pierre nous éclaire sur un personnage important de ces 60 dernières années.
L’exposition « Feuilles éparses » est visible à la Fondation Carzou de Manosque jusqu’au 12 novembre du mardi au samedi 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. L’entrée est libre.
Je vous propose d’écouter deux personnes qui ont bien connu l’artiste occasionnel et homme exceptionnel que fut l’Abbé Pierre. Dominique Mallay est directeur de missions à la Fondation Abbé Pierre et Jean-Pierre Gilles, ancien administrateur de la Fondation est aujourd’hui engagé dans le Collectif Mémoire et le mouvement des sympathisants. Mais d’abord, une voix et une colère très célèbres…